Le Cedefop a publié une note d’information intitulée « Les microcertifications : désormais un enjeu de taille ? ».
Cette note fait l’état de l’art du recours aux microcertifications dans l’écosystème de la formation des pays de l’Union européenne.
Pour le Cedefop, la définition des microcertifications telle que portée par la recommandation adoptée par Conseil, permet de considérer plusieurs modes de certifications de courte durée existant dans certains pays de l’Union, comme des microcertifications. A ce titre, le marché de la formation en France délivre ce type de certifications (probable allusion aux certifications dans le répertoire spécifique) selon le Cedefop. Ainsi, observe-t-il qu’ils acquièrent « une importance croissante » au sein de l’Union européenne et qu’ils peuvent valablement contribuer à faciliter des reconversions.
Cependant, malgré les potentialités des microcertifications, cette note met en exergue les « points faibles » suivants, engendrés par leur développement :
- prolifération non réglementée,
- confusion chez les utilisateurs en raison de leur complexité et diversité,
- manque de transparence sur la question de la qualité,
- problème de reconnaissance et d’intégration dans les cadres nationaux de certifications,
- problème d’accessibilité pour les apprenants vulnérables et/ou défavorisés.
Cette publication est disponible en plusieurs langues sur le site du Cedefop.
Source : Cedefop, juin 2022