France : un plan de relancer pour soutenir l’emploi et la formation


Les mesures prises rapidement par le gouvernement et les régions au début de la crise sanitaire (mars 2020) ont permis d’éviter un choc économique.

Un important plan de relance de 100 milliards d’euros (appelé #France Relance), visant à anticiper et à surmonter les problèmes économiques, a été annoncé le 3 septembre 2020 par le Premier ministre, Jean Castex. Il comporte trois volets : écologie/transition verte, compétitivité et cohésion sociale/territoriale.

  • 30 milliards d’euros ont été alloués à l’écologie, l’accent étant mis sur les travaux de rénovation. Dans le cadre de cet objectif transversal, il est nécessaire de revoir plusieurs professions dans des secteurs économiques tels que le bâtiment ou la gestion de l’énergie et d’actualiser les programmes d’EFP respectifs. 
  • La priorité numéro un de #FranceRelance est l’emploi. Selon le Premier ministre, l’accent est mis sur « la réhabilitation du travail considéré comme une valeur de cohésion et de progrès ». De nombreuses mesures sont destinées à préserver l’emploi (y compris l’activité partielle), à encourager le recrutement et à soutenir les demandeurs d’emploi, en particulier les plus jeunes. La plupart sont des aides financières aux entreprises ou des fonds supplémentaires pour augmenter le nombre de bénéficiaires des mesures pour l’emploi. 15 milliards d’euros seront alloués pour stimuler l’emploi et l’acquisition de (nouvelles) compétences, y compris le financement de nouvelles filières de formation. Les principales lignes d’action sont les suivantes
  • 2 milliards d’euros pour financer des aides au recrutement d’apprentis (IVET) et des contrats de professionnalisation (CVET) ;
  • 1 milliard d’euros à allouer au FNE-Formation sur la période 2020-21 pour permettre à 250 000 salariés d’être formés tout en ayant un emploi partiel. FNE-Formation gère des aides financières de l’État couvrant les coûts pédagogiques des actions de formation des salariés dans les emplois confrontés à des transformations liées aux mutations économiques, ainsi que des actions de requalification pour les nouveaux emplois ou professions qui apparaissent en raison des avancées technologiques et/ou des changements dans les conditions de production.

Source : Cedefop du 18 janvier 2021